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      |  | Hippocrate écrivait : "L'esprit naturel naît dans le foie à
        partir des vapeurs issues de la purification du sang. Parvenu au cœur,
        il se mêle à l'air inspiré, puis conduit par les carotides à la base
        du cerveau ou il subit une nouvelle purification à travers un filtre :
        Le Rete Mirabile (réseau admirable). Il devient ainsi : Esprit animal
        qui sera stocké dans les cavités ventriculaires."
 Le
        Rete Mirabile est en fait un réseau de petits vaisseaux sanguins situé
        à la base du cerveau chez certains animaux (bovins entre autres). Les
        études basées sur l'anatomie animale étaient transcrites sans
        différenciation.  Le cerveau était dépositaire de
        l'âme affirmait Hippocrate, précisément dans la quatrième cellule
        (ventricule). Cette théorie entretînt une perpétuelle polémique que
        l'on retrouva jusqu'à la fin du XIIème siècle. Ou se situe
        donc l'âme? Dans le cœur ou dans le cerveau? Dans quelle cavité
        ventriculaire précisément?.......  
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      | Médecin grec (île de Cos v. 460 - Larissa, Thessalie, v. 377 av. J.-C.), l'un des plus grands médecins du monde antique de culture grecque, avec Galien. La légende fait de lui le père de la médecine. Les nombreux écrits qui lui sont attribués (qui ne sont pas tous de sa main) proposent des théories qui paraissent aujourd'hui fantaisistes, mais Hippocrate s'intéressa aussi à l'examen du malade et à l'éthique. Son influence se fit sentir en Europe jusqu'au XVIIe siècle.  |  La légende a jeté Hippocrate dans le monde des grands hommes; certains font
remonter sa généalogie aux dieux de l'Antiquité: à Hercule par sa mère et
à Esculape par son père. Il aura pour maîtres les plus grands hommes de son
époque, le plus illustre est Démocrite qu'il traitera plus tard de fou. Il est
en correspondance avec les puissances de la terre, les rois et les philosophes:
Platon et Aristote sont parmi ceux-ci. 
 Bien davantage que le "père de la Médecine," il en est le réformateur:
dans le traité de "L'ancienne médecine", il déclare que depuis
longtemps la médecine est en possession de toutes choses, mais il y attaque
ceux qui veulent faire reposer la science médicale sur des hypothèses. Sa vie aussi bien publique que privée ne nous est pas parfaitement connue;
beaucoup d'historiens ont romancé cette vie que chacun voulait parfaite et
exemplaire. L' histoire cependant est tenue de se montrer plus sévère dans son
jugement, plutôt que de recourir aux fictions dans le but d'instruire les
hommes. On s'accorde à penser qu'Hippocrate est né vers 460 avant Jésus-Christ
dans l'île de Cos en Asie Mineure, au temps de la splendeur d'Athènes, dans le
grand siècle de Périclès, dans une famille vouée au culte d'Asclépios, le
dieu grec de la médecine. Hippocrate apprend la médecine sacerdotale et
l'anatomie auprès de son père, Héraclite. La médecine et la physiologie
d'Hippocrate reposent sur les mêmes hypothèses que celles des philosophes
naturalistes : quatre éléments fondamentaux entrent dans la composition du
corps humain (le feu, l'eau, la terre et l'air) sur lesquels se plaquent quatre
caractères (le chaud, le froid, le sec et l'humide) et quatre humeurs (le sang,
la lymphe ou phlegme, la bile jaune et la bile noire ou l'atrabile). L'homme est
malade lorsqu'une de ces humeurs est trop abondante ou se trouve altérée. Sous
l'action des forces curatives de la nature, une crise peut se produire et cette
humeur est expulsée avec les émonctoires (sueurs, urines, sang, bile, selles).
Le rôle du médecin est d'aider la nature en utilisant des gestes ou des
médicaments agissant dans le même sens (similia similibus curantur), soit au
moyen des évacuants saignée, purgatifs, clystères vomitifs et diurétiques;
soit au moyen de révulsifs, ventouses et pointes.
 
  
  
    
      | Serment d'Hippocrate 
         
          
            
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                  Je jure par Apollon médecin,
                  par Esculape, Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes
                  les déesses, et je prends à témoin que, dans la mesure de
                  mes forces et de mes connaissances, je respecterai le serment
                  et l'engagement écrit suivant.
                   Mon Maître en médecine, je
                  le mettrai au même rang que mes parents. Je partagerai mon
                  avoir avec lui, et s'il faut, je pourvoirai à ses besoins. Je
                  considérerai ses enfants comme mes frères et s'ils veulent
                  étudier la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni
                  engagements.
                   Je transmettrai les préceptes,
                  les explications et les autres parties de l'enseignement à
                  mes enfants, à ceux de mon Maître, aux élèves inscrits et
                  ayant prêtés serment suivant la loi médicale, mais à nul
                  autre.
                   Dans toute la mesure de mes
                  forces et de mes connaissances, je conseillerai aux malades le
                  régime de vie capable de les soulager et j'écarterai d'eux
                  tout ce qui peut leur être contraire ou nuisible, Jamais je
                  ne remettrai du poison, même si on me le demande, et je ne
                  conseillerai pas d'y recourir. Je ne remettrai pas d'ovules
                  abortifs aux femmes. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art
                  dans la pureté et le respect des lois.
                   Je ne taillerai pas les
                  calculeux, mais laisserai cette opération aux praticiens qui
                  s'en occupent. Dans toute maison où je serai appelé, je
                  n'entrerai que pour le bien des malades. Je m'interdirai d'être
                  volontairement une cause de tort ou de corruption, ainsi que
                  tout entreprise voluptueuse à l'égard des femmes ou des
                  hommes, libres ou esclaves.
                   Tout ce que je verrai ou
                  entendrai autour de moi, dans l'exercice de mon art ou hors de
                  mon ministère, et qui ne devra pas être divulgué, je le
                  tairai et le considérerai comme un secret.
                   Si je respecte mon serment
                  sans jamais l'enfreindre, puissé-je jouir de la vie et de ma
                  profession, et être honoré à jamais parmi les hommes. Mais
                  si je viole et deviens parjure, qu'un sort contraire m'arrive. |    |    
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