Au XIXème siècle. Suite                            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour page titre         Pages : 1-2-3-4-5-6-7-8-9-10-11-12-13-14-15-16-17-18-19-20  

Bien que les recherches de Gall aient été fondées sur des hypothèses erronées, son concept de localisation constitua un apport à la neurologie en entraînant les autres anatomistes à s'y intéresser. 
Rolando fut un des premiers à proposer des études macroscopiques très précises en 1831.

Ces planches de grande qualité descriptive font toutefois appel à la numérotation de la phrénologie. Rolando utilisa même le terme de "processus entérique", ce qui laisse à penser qu'il n'avait pas progressé dans ses idées sur la fonction cérébrale.
En 1861, le chirurgien français, Paul Broca, pratiqua l'autopsie d'un homme qui avait reçu le surnom de "Tin-Tin", car c'étaient les seuls sons qu'il pouvait émettre. Broca découvrit qu'une zone du lobe frontal gauche avait été endommagé. Après plusieurs observations similaires, Broca conclut que cette aire dirige la capacité de relier entre eux des sons pour former des syllabes, des mots, des phrases. cette zone porte aujourd'hui son nom.
En 1874, Carl Wernicke décrivit une autre région dont la lésion provoque une autre difficulté de langage qui est la capacité de comprendre le sens des mots prononcés. Une révolution était en marche.

En 1870 apparut une école britannique de "localisateurs corticaux". Cette figure montre l'hémisphère gauche d'un singe sur lequel les zones sont marquées au moyen de chiffres. Malheureusement ils transposèrent ces résultats directement sur la carte du cerveau humain. Théodore Meynert (1833-1892) fut le premier à mettre en relation les différences structurales régionales du cortex avec leur fonction. Paul Flechig (1847-1929) utilisa ses connaissances de myelogénèse et parvint à identifier 36 régions spécifiques du cortex en fonction de l'apparition chronologique de groupes de fibres.