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Suite XIXème Au début du XIXème siècle, l'intérêt suscité par les gyrus
cérébraux se développa lentement jusqu'à l'apparition de la prétendue
science de la crânioscopie ou Phrénologie. Elle fut introduite par
l'anatomiste allemand Franz Joseph GALL. (1758-1828). elle affirmait que le
cerveau était l'organe de la pensée et que les facultés mentales et morales
étaient localisées dans des aires spécifiques de sa surface. Il divisa en
conséquence soigneusement la tête en compartiments bien définis, chacun ayant
sa fonction spécifique. Il prétendit en 1810, pouvoir relier certaines aires
à des facultés tels que le sens musical, la fidélité, l'avarice, la sagesse,
la religion, le sens des mathématiques etc....Sa théorie était fondée sur la
comparaison entre les dons et le comportement des individus et les
contours de leur crâne.
Cette théorie fut très populaire jusqu'en 1830 dans les cercles médicaux,
scientifiques et poétiques. La phrénologie était même devenue un jeu de
salon pour la haute société en Angleterre et dans le reste de l'europe.

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Découpage du cortex en zones fonctionnelles:
1-instinct de reproduction. 2-amour de la descendance. 3-amitié.
4auto-défense. 5-instinct carnivore, tendance au meurtre.
6-ruse,adresse etc....... |
Théorie "des bosses". A chaque zone du cortex
correspond une bosse au niveau de la voûte crânienne. Si le sujet ne
présente pas une faculté, il n'existe pas la bosse en regard. |

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La théorie généra des concepts
outranciers. Ainsi, J.W Redfield de New-York relia ainsi jusqu'à 160
numéros à des facultés telles que : économie, soumission,
obséquiosité, républicanisme, amour fidèle, responsabilité etc.
Des modèles figuratifs sont apparus vers 1911. Des images remplaçaient
les austères numéros.
Enfin on vit apparaître dans les salons mondains des bustes en
porcelaine pour s'exercer à l'apprentissage de la Phrénologie. |
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