Stimulation des NST 3                            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Page précédente                 Indications de l'IRM       Stimulation NST 1-2-3-4-5-6

CRITERES CLINIQUES
Les critères cliniques habituellement retenus sont :
1 - 1.Tremblement de repos
2.2 - Bradykinésie
3.3 - Rigidité

 

Le diagnostic est essentiellement clinique et ne peut être évoqué qu’en présence d’au moins deux de ces trois critères auxquels s’ajoutent :
  • ÄL’asymétrie des symptômes
  • ÄL’absence d’autres étiologies
  • ÄUne réponse marquée au test L-dopa

 

SYMPTÔMES ASSOCIES à la MPI
ÄTremblements au repos
ÄRalentissement général des mouvements
ÄRigidité des membres
ÄDémarche anormale
ÄRéflexes lents en cas de perte d’équilibre
ÄÉcriture petite et serrée
ÄAbsence de balancement des bras à la marche
ÄAbsence d’expression du visage
ÄBaisse du volume de la voix
ÄLe malade  traîne légèrement les pieds à la marche
ÄPosture courbée
ÄPeau grasse et augmentation des pellicules
ÄDiminution du clignement spontané des paupières
ÄDépression et anxiété

 

EVOLUTION
On décrit classiquement trois étapes évolutives de la M.P.I.
1.La "lune de miel", période allant de 3 à 8 ans qui se définit par une vie pratiquement normale
2.Après 6 ans d’évolution apparaissent les classiques fluctuations (60 % des patients) :
ÄDifficultés à réaliser des mouvements simples (akinésie)
ÄTroubles de l’activité motrice (dyskinésie)
3.La 3ème période, la plus handicapante, correspond à la perte d’efficacité de la D-dopa
TRAITEMENTS

1.1 - Médicaments

2.2 -Thérapie Cellulaire

3.3 - Traitements Chirurgicaux

Actuellement on ne peut  guérir la maladie de Parkinson.
Les choix thérapeutiques sont essentiellement guidés par :
ÄL’âge du début de la maladie
ÄLe degré de gêne fonctionnelle
MEDICAMENTS
ÄEn 1950 : découverte de la Dopamine
ÄEn 1960 : mise en évidence du rôle de la Dopamine
La MPI devient la première maladie attribuée à la déficience d’un neuro-transmetteur
ÄEn 1967 : mise au point de la L-dopa (capable de traverser la barrière hémato-encéphalique)
Son action est  spectaculaire assortie toutefois d’effets secondaires invalidants : nausées, vomissements, irritabilité, hyperactivité, mouvements incontrôlables (dyskinésies Dopa-induites) et hallucinations
THERAPIES CELLULAIRES
ÄLa greffe neuronale
consiste à introduire dans le Striatum des cellules nerveuses embryonnaires capables de se différencier une fois en place en neurones aptes à synthétiser de la Dopamine. Une étude clinique est actuellement en cours
ÄLa greffe de cellules génétiquement modifiées
ÄLa thérapie génique
consiste à introduire dans les neurones du striatum (à l’aide d’un vecteur       - virus inactivé - ) un gène porteur d’un facteur neuro trophique.
Les résultats sur le rat sont encourageants
m
TRAITEMENTS CHIRURGICAUX
ÄLa thalamotomie
utilisée depuis 1955 intéresse le complexe VIM -VOP du thalamus moteur. Efficace sur la composante tremblement.
ÄStimulation thalamique chronique
Depuis  1987. L’action sur la cible thalamus n’est efficace que sur le tremblement et ne permet pas de réduire la L-dopa
Utilisée plus particulièrement sur les tremblements essentiels.
ÄLa pallidotomie
proposée par Leksell en 1956. Très en faveur aux USA. Efficace sur les dyskinésies dopa-induites. Risques d’effets secondaires non réversibles.
                                                                                                                               Page suivante