L'urographie intra-veineuse                            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Remonter 

L’urographie intra veineuse :

Elle implique l’opacification par un produit iodé, injecté par voie intraveineuse de tout le système urinaire (reins, uretères, vessie et urètre.)

 Les indications peuvent être multiples : malformation des voies urinaires, coliques néphrétiques, recherche de tumeur, problèmes de prostate chez les hommes, bilan d’extension de cancers …

  L’urographie n’est pas un examen standardisé, en effet, on adapte la prise des clichés en fonction de la pathologie recherchée. D’une façon générale, après un cliché de cadre urinaire sans préparation et après avoir injecté le produit de contraste (entre 60 et 100 cc d’iode chez les adultes), on réalise des clichés minutés : un premier après l’injection, un second à 3 minutes, un troisième à 6 minutes et les autres en fonction du passage de l’iode dans les uretères. Lorsque les uretères sont bien visualisés, on libère le patient qui peut aller déjeuner, mais qui doit revenir quand il aura la vessie pleine. On  fera alors un cliché vessie pleine, éventuellement et en fonction de la pathologie, un cliché permictionnel et enfin un cliché vessie vide.
Comme tout examen iodé, le patient devra signaler une éventuelle allergie, devra arriver à jeun avec un taux de créatinine récent témoignant de sa fonction rénale.
 Chez les femmes enceintes, l’urographie sera annulée, repoussée ou bien réduite au minimum de clichés.
Chez les enfants, on injecte généralement 2cc d’iode par kg Les clichés sont réduits. Les principales indications sont : la recherche d’anomalie congénitale de l’appareil urinaire ou bien la recherche d’un syndrome de jonction.