Cancers O.R.L                            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Remonter

Ils représentent 313 malades et 17.84% de l'ensemble des cancers. Ils apparaissent avec une très nette prédilection chez l'homme:                    217 Hommes pour 96 Femmes

Ils représentent 35.9% des cancers chez l'homme et seulement 8.3% chez la femme

Les plus fréquents:  

        Le Larynx        L'amygdale       Le Cavum

   Sinus maxillaire             Divers 

RÉPARTITION  PAR  LOCALISATION  ET  PAR SEXE.

RÉGIONS H F TOTAL %
LARYNX 55 7 62 

20

SINUS MAX 21 19 40 12.7
AMYGDALE 26 13 39 12.4
CAVUM 26 11 37 11.8
LANGUE 29 7 36 11.5
PALAIS 17 9 26 8.3
PAROTIDE 10 7 17 5.4
FOSSE NASA. 10 6 16 5.1
PLANCHER 9 4 13 4.1
GENCIVE 5 1 6 1.9
SOUS-MAX 3 2 5 1.5
ETHMOÏDE 2 2 4 1.2
THYROÏDE 2 2 4 1.2
MAX.INF     3  
A.D.P     2  
OROPHARYNX     2  
MASTOÏDE     1  

 

CONCLUSION

Compte tenu de la présentation tardive de l'ensemble des patients et de l'envahissement quasi systématique des aires ganglionnaires, les espoirs de guérison sont modestes. Les résultats à court et moyen terme sont très variables et fonction de la localisation, du degré d'extension et enfin de la nature histologique. Ils sont classiquement meilleurs pour les Lymphomes.

Les irradiations sont bien supportées sur le plan général. Localement, les radiomucites sont fréquentes et régressent rapidement après l'arrêt du traitement. Elles entraînent souvent une dysphagie responsable d'amaigrissement. Des protecteurs de muqueuses et des antalgiques de contact sont alors prescrits. Des bains de bouche et gargarismes (Hextril, Eludril..) évitent les surinfections. L'irradiation de la denture et des glandes salivaires occasionnent des problèmes spécifiques:

  • La denture: le problème majeur est d'éviter une grande complication que représente l'ostéoradionécrose. En règle générale, les patients sont opposés à l'avulsion complète des dents concernés par l'irradiation. Nous devons nous contenter d'une "remise en état" de la cavité buccale avec extractions des dents cariées. Nous associons l'application de Fluogel à raison d'une application journalière pendant la durée du traitement.
  • Les glandes salivaires. L'irradiation des glandes salivaires entraîne dans un premier temps une hyposialie puis une asialie quelquefois irréversible responsable de troubles trophiques notamment gingivo-dentaires et une dysgueusie (ou agueusie). Les conséquences sont sérieuses et très inconfortables pour les patients. Nous prescrivons systématiquement dès le début du traitement du Sulfarlem S 25.

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