|
46 cas 24 Hommes pour 22 femmes.
Ils représentent 2.62% de l'ensemble des cancers. Ce chiffre ne reflète pas
l'incidence réelle des cancers digestifs rencontrés au Congo dominés par le
redoutable carcinome hépato-cellulaire premier cancer par la fréquence. En
Afrique tropico-équatoriale, le C.H.C est différent de la maladie telle
qu'elle se manifeste en Europe et en Amérique du nord. En Afrique, le C.H.C
attaque les hommes jeunes, l'incidence maximale se situant vers 35 ans. Il connaît
un sort négatif fulminant, plus de 90% des patients traités meurent dans le
mois suivant le diagnostic. De plus le C.H.C semble avoir une pathogenèse différente
des cas décrits dans le monde occidental. Le rôle de l'alcool est moins
important alors que les virus de l'hépatite B et l'aflatoxine semblent beaucoup
plus significatifs. En Afrique, dans 80 à 90% des cas, s'ajoute une cirrhose
macro nodulaire post-hépatite préexistante. La radiothérapie s'avère
totalement inefficace dans ce type de cancer, nous n'en rencontrons pas dans
notre étude.
CANCERS
COLO-RECTAUX 25 cas en 12 ans . 11 hommes pour 14 femmes. Colon : 9 cas Rectum : 16 cas Ce sont en général des tumeurs épithéliales (carcinomes glandulaires ou atypiques). Ils se rencontrent surtout après 40 ans avec un pic de fréquence plus élevé vers 48-50 ans. DIVERS
CONCLUSION Outre le fait que tous ces cancers sont diagnostiqués tardivement, il faut noter la rareté des cancers coliques rattachée à la nature du régime alimentaire traditionnel pauvre en graisse et riche en légumes et fruits, mais également à l'espérance de vie plus modeste qu'en Europe.
|