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Ce bilan d'activité n'est qu'un modeste témoignage de notre action pendant 12 ans. (1975 à 1986) Nos traitements s'adressent malheureusement à trop de patients "incurables". La grande majorité des malades arrive trop tard à la consultation spécialisée. Ils représentent 75% de nos patients. Les traitements palliatifs réalisés auront souvent eu le mérite d'apporter des survies plus longues et plus "confortables". L'action antalgique a souvent été appréciable. Un grand effort reste à faire dans le domaine de l'information aussi bien de la population que du corps sanitaire en charge du dépistage "primaire" et du drainage vers le centre de carcinologie de l'Hôpital général de Brazzaville. Nos résultats sont de toute évidence modestes. Notre réconfort vient des 20% de patients traités dans de bonnes conditions et parmi lesquels bon nombre sont aujourd'hui considérés comme guéris. Des données chiffrées qui précédent, nous pouvons dégager quelques grandes lignes de la pathologie cancéreuse au Congo.
CONCLUSION La pathologie cancéreuse au Congo n'est pas aujourd'hui un problème de santé publique majeur. Des fléaux plus dramatiques déciment la population:
Ci-dessous, les statistiques fournies par l'O.M.S ( site: www.who.int) au début de 2002 donnant une estimation du nombre de décès annuel dans les pays les moins développés par type de pathologie.
Dans l'ordre, on trouve le SIDA, devenu la première cause de mortalité dans les pays les moins développés suivi par le PALUDISME, la TUBERCULOSE, les maladies infectieuses mortelles pour les enfants (rougeole, tétanos, diphtérie, infections respiratoires aiguës, diarrhées), les infections bactériennes maternelles, les parasites autres que le paludisme (vers intestinaux, onchocerciasis, schistosomes, trypanosomes), les déficiences en minéraux comme l'iode ou le fer, les complications liées au tabac et puis, assez loin derrière, les fléaux plus virulents dans les pays riches, à savoir les maladies cardio-vasculaires, le diabète et enfin le cancer.
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