Remonter
DIFFÉRENTS
PROTOCOLES DE TRAITEMENTS
PROTOCOLES |
NOMBRE |
Pourcentage |
Radiothérapie pré-opératoire |
26 |
25% |
RTH pré et post-opératoire |
11 |
10.8% |
RTH exclusive |
47 |
46.5% |
RTH post-opératoire |
17 |
16.8% |
Etude portant sur 101
patientes . Année 1985-1986
D'une manière très schématique:
Pour les stades précoces
(Ia, Ib, IIa et IIb dans certains cas), à défaut de curiethérapie, nous préconisons
une radiothérapie pré-opératoire de 35 Gys sur le pelvis par deux champs (ANT
et POST) à raison de 5 séances par semaine et 200 rads par séance. Pour les
stades IIa et IIb, l'irradiation est classique comportant l'irradiation des chaînes
ganglionnaires pelviennes et lombo-aortiques à 40 Gys. L'acte chirurgical
intervient 4 à 6 semaines après la fin du traitement. En fonction du résultat
anapath, une radiothérapie post-opératoire peut être envisagée dans un délai
de 4 à 6 semaines après l'intervention. Elle est en général de 25 Gys sur le
pelvis. Ce protocole a l'avantage d'être bien toléré, les complications
radiques à court et moyen terme sont exceptionnelles, de limiter les réactions
de fibrose péritonéale et viscérale et enfin d'offrir aux patientes le
maximum de chances de guérison.
Pour les stades plus tardifs (IIIa, IIIb et IV), une radiothérapie exclusive
est généralement pratiquée associée à la chimiothérapie. Les doses délivrées
sont de l'ordre de 60 Gys sur le pelvis par 4 portes d'entrée (Box-technique)
et de 50 Gys sur les chaînes ganglionnaires lombo-aortiques. Ce protocole est
assez bien supporté:
Les troubles digestifs sont
les inconvénients majeurs rencontrés au cours des irradiations pelviennes à
fortes doses. Ils se manifestent par des épisodes diarrhéiques (radiomucite
souvent au niveau du grêle) des nausées et vomissements. Ils apparaissent chez
50% des patientes. Les troubles se stabilisent sous médication appropriée.
Dans 5% des cas, la persistance des problèmes devient un obstacle à la
poursuite du traitement. L'irradiation est alors interrompue et reprise dès
l'arrêt des symptômes. La prescription d'un régime alimentaire adapté n'est
pas concevable dans le contexte socio-économique.
Les troubles mictionnels sont
relativement rares et concernent 7 à 8% des patientes.
Les radio-épidermites sont
rares, situées le plus souvent au niveau du sillon inter-fessier et consécutives
le plus souvent à des lésions de grattage.
L'état général est souvent
altéré (asthénie, anorexie). Une thérapeutique adjuvante est souvent nécessaire
pour améliorer la tolérance à l'irradiation. Une surveillance hématologique
est pratiquée systématiquement.
RÉSULTATS
Chez la majorité des
patientes, on note en fin de traitement:
Disparition des métrorragies, effet anti-inflammatoire et antalgique certain,
amélioration du confort des patientes et réduction du volume tumoral.
Toutes les patientes sont
reconvoquées un mois après la fin du traitement pour une appréciation
objective des résultats. Un bon nombre d'entre elles ne se présentent pas à
cette convocation pour différentes raisons. Seulement 30 à 40% sont suivies régulièrement
dans notre service.
L'évolution de la maladie est
déterminée par les facteurs pronostiques suivants:
Stade initial - Envahissement
ganglionnaire - Respect des protocoles établis
La survie globale est basse
compte tenu du nombre important de stades avancés. On observe fréquemment pour
les stades III et IV une récidive post-thérapeutique entraînant le décès
des patientes par extension loco-régionale. Les résultats sont plus favorables
pour les stades précoces. La survie à 4 ans se présente comme suit:
STADES |
Survie
à 4 ans |
I |
83.4% |
II |
65.6% |
III |
22.3% |
IV |
3.4 |
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