SPECIFICITE ET APPROCHES
METHODOLOGIQUES
EN PEDIATRIE NUCLÉAIRE
M. GUYOT, Hôpital Pellegrin, Bordeaux
I) Introduction
La pédiatrie nucléaire doit être considérée comme une spécialité
à part entière de la médecine nucléaire (au même titre que la
radio-pédiatrie), et non comme la simple adaptation à l'enfant des méthodes
employées chez l'adulte, car l'enfant n'est pas un adulte en miniature
:
- il est un patient particulier avec une anatomie, une physiologie, des
maladies qui lui sont propres.
- il a un vécu de sa maladie et notamment de la douleur, différent de
celui de l'adulte.
- il a des parents, souvent très inquiets, qu'il conviendra également
de prendre en charge.
A ce titre, elle doit satisfaire à certains points méthodologiques,
depuis la prise en charge de l'enfant à la réalisation proprement dite
de l'examen scintigraphique.
II) Les étapes spécifiques à la prise en charge de l'enfant
La réussite d'un examen passe par la confiance et l'adhésion de
l'enfant à celui-ci. Cela suppose :
1) Un bon accueil
Il doit se faire dans un environnement agréable, prévu à cet effet :
salle d'attente dédiée, avec jouets, télévision, équipée d'une
table à langer, d'un espace adapté pour les enfants couchés, ou
contagieux.
Il convient également de prévoir une restauration pour les enfants à
jeun ou devant rester plusieurs heures dans le service, ainsi qu'un
chauffe biberon.
Cette salle d'attente doit être suffisamment grande pour recevoir les
parents accompagnateurs. Elle a en outre un intérêt de radioprotection
en cas d'activité mixte (ne pas mélanger les adultes et les enfants).
2) Une bonne information de l'enfant (selon l'âge) et de ses
parents.
2.1 lors de la prise de rendez-vous
Une notice écrite sera remise ou envoyée aux parents. Elle doit
comprendre les différents temps de l'examen et son déroulement, les éventuelles
préparations (jeun, hydratation, préparation colique, régime, pose de
patch anti-douleur si souhaité) avec les prescriptions médicales
correspondantes.
En retour on notera le poids de l'enfant, afin d'adapter en conséquence
l'activité à administrer, et on demandera aux parents d'apporter les
examens déjà pratiqués.
On précisera les contraintes de radioprotection : ex. pas de femme
enceinte en zone contrôlée.
2.2 le jour de l'examen
On prendra quelques minutes pour faire visiter la salle d'examen à
l'enfant et à ses parents, lui faire découvrir les installations sous
forme ludique: "appareil photo" pour la gamma caméra, "
télévision " pour l'écran de visualisation\x{2026}. On
expliquera à l'enfant ce qu'on va lui faire, en n'hésitant pas à
s'adresser directement à lui (comprendra d'autant mieux ce qu'on attend
de lui qu'on lui aura donné de l'importance), à lui faire toucher la
gamma caméra et tout matériel qui sera en contact avec lui. Ce n'est
pas du temps perdu, car si l'enfant est en confiance, il n'aura pas
peur, ne bougera pas et, in fine, cela évitera de recommencer
l'examen...
3) Une bonne formation du personnel et une bonne organisation du
service
L'enfant doit sentir un personnel détendu, disponible et sûr de lui :
celui ci doit aimer les enfants et avoir reçu une formation spécifique.
La durée d'un examen pouvant être longue (souvent 50% de plus qu'un
examen habituel), il est nécessaire de planifier ces examens en conséquence,
en les regroupant si possible et en tenant compte de leur spécificité
: par exemple le matin pour les examens nécessitant d'être à jeun;
l'après midi pour profiter de la sieste des petits.
4) L'administration du radiopharmaceutique (RP)
4.1 la principale voie d'administration étant intra veineuse,
l'injection se fera en présence d'un parent si celui-ci le demande.
Cela présente un double intérêt : rassurer l'enfant et aider à le
tenir si besoin.
Si l'enfant est hospitalisé, on demandera au service de mettre en place
une voie d'abord (prévoir un bon système de fixation pour le temps du
transfert et vérifier son bon fonctionnement avant l'injection ).
Si l'enfant vient en externe, une anesthésie locale (pose de crème
EMLA au moins 1 heure avant et en 2 sites différents) pourra faciliter
cette étape toujours difficile.
La qualité de l'injection étant particulièrement importante mais
difficile chez l'enfant , un apprentissage est nécessaire (un stage
dans un service de pédiatrie ou néonatalogie peut s'avérer bénéfique).
Ceci est particulièrement vrai pour les injections dans les chambres
implantables (CIP).
4.2 la quantité de radioactivité sera adaptée au poids de
l'enfant (tableaux 1,2) en se rappelant qu'une activité minimale étant
nécessaire, les tout petits sont relativement plus radio-exposés. On
s'attachera donc à vérifier systématiquement la première des règles
de radioprotection : la justification de l'examen.
4.3 avant toute injection, on s'assurera de la proximité d'un
plateau de première urgence et si besoin, de l'accès facile à un réanimateur
en pédiatrie.
5) La salle d'examen et l'acquisition des données
5.1 la salle d'examen doit être suffisamment attractive pour
l'enfant, calme pour faciliter l'endormissement éventuel (possibilité
de pénombre) et sans agitation excessive autour de lui (source de
stress supplémentaire). Elle sera équipée d'objets familiers, y
compris d'une boite à musique qui a un pouvoir apaisant sur les jeunes
enfants (savoir attendre l'endormissement !). La présence rassurante
d'un parent sera privilégiée (pourra lire des histoires, aider au
maintien). Elle devra être équipée d'une lampe chauffante (pour les
prématurés).
5.2 moyens de contention : parfois nécessaires, ils ne sont
jamais efficaces à 100% ! Un minimum de participation de l'enfant est
toujours indispensable. Par contre le matelas de contention peut
rassurer certains enfants qui s'y sentent "protégés",
surtout lorsque l'examen est long. Mais l'épaisseur du matelas peut
augmenter sensiblement la distance entre l'enfant et le détecteur (donc
dégrader la qualité de l'image), et permettre à l'enfant de bouger
les extrémités à l'intérieur, sans contrôle visuel possible.
En pratique, il est souvent préférable de maintenir manuellement
l'enfant, posé directement sur la caméra, ce qui permet de mieux contrôler
l'immobilité et le positionnement symétrique des membres.
Pour les TEMP cérébrales, une têtière, des coussinets de mousse d'épaisseur
variable et des bandes de papier adhésif permettent de positionner et
maintenir la tête de l'enfant.
5.3 une sédation : est généralement inutile, moyennant
l'application des recommandations sus jacentes et des durées d'examen
raisonnables (il ne faut pas demander à un enfant l'impossible!) : 30
à 40 mn paraissant un maximum. Au delà, une neurosédation peut s'avérer
nécessaire: sous couvert d'une stricte surveillance médicale, en
sachant que l'effet obtenu peut être l'inverse de celui recherché !
Les explorations nécessitant un geste délicat et souvent désagréable
(ex. cathétérisme vésical chez un petit garçon, ponction lombaire
chez un nourrisson) seront réalisées par le médecin nucléaire préalablement
formé.
5.4 l'examen proprement dit
- Quelle gamma caméra ? afin de ne pas trop allonger le temps
des examens, on privilégiera les caméras multidétecteurs : petit
champ pour l'exploration des petits organes ou grand champ pour le corps
entier. Si on ne dispose que d'une caméra grand champ: pour les petits
organes, on appliquera un zoom à l'acquisition, sans oublier
d'augmenter en conséquence le nombre de coups.
- Quels collimateurs ? collimateurs parallèles HR ou UHR pour
l'imagerie planaire et les balayages corps entier, fan beam-UHR pour les
explorations cérébrales, pinhole pour les scintigraphies osseuses ou
la thyroïde.
- Paramètres d'acquisition? Des images planaires, en prétemps
de 10mn ou avec un minimum de 500Kcps/image, seront acquises en matrice
2562 . Pour les temps dynamiques une matrice 1282 est suffisante.
- A chaque fois que possible, l'enfant sera déposé directement sur
la caméra (meilleure résolution), sinon sur le scintibed mais le
plus prés possible de celle-ci.
5.5 récompenses : à la fin de l'examen : bonbons, sucettes ou
certificats de bravoure gratifieront la participation de l'enfant et
l'aideront à ne pas garder un mauvais souvenir de son passage dans le
service (ce qui s'avèrera utile s'il doit revenir).
III) Approches méthodologiques spécifiques à certains examens
1) les explorations rénales
1.1 Le DMSA (acide dimercapto-succinique) marqué au Technétium99m
est le RP de référence pour la détection des pyélonéphrites. Il se
fixe au niveau des tubules rénaux de manière progressive permettant
une imagerie du parenchyme rénal fonctionnel.
D'un point de vue pratique, il est administré par voie intraveineuse
directe, chez un enfant non à jeûn. Une imagerie statique est réalisée
entre 3 et 6 heures après l'injection (parfois 24h) au moyen d'une
gamma caméra équipée de collimateurs parrallèles, selon différentes
incidences: antérieur, postérieur, obliques. L'image scintigraphique
doit comporter une statistique de comptage suffisante (en générale
250Kcps) et une bonne résolution (matrice 256 x 256).
Chez les très jeunes enfants, certains pratiquent une imagerie avec un
collimateur sténopéïque (pinhole) qui augmente la résolution. Une
imagerie tomographique est également possible mais d'interprétation
difficile et non encore validée .
Une quantification est possible puisqu'il s'agit d'images numériques:
elle peut être relative avec un rapport de la fixation droite/gauche.
Elle nécessite une correction du bruit de fond et d'une éventuelle
asymétrie de la profondeur rénale. Elle permet une approche de la
fonction rénale séparée.
Sur le plan de l'irradiation, la scinti au DMSA est bien inférieure à
celle d'une UIV ou d'un uroscanner.
1.2 Le néphrogramme isotopique: Couplé au Furosémide (test
au Lasilix®), il est essentiellement utilisé dans l'étude des
uropathies obstructives, où il permet de différencier les obstructions
organiques (chirurgicales) des obstructions simplement fonctionnelles
(non chirurgicales).
Deux traceurs peuvent être utilisés selon leurs caractéristiques
pharmacocinétiques:
v le Technétium99m-mercaptoacétyltriglycine (MAG3), principalement
excrété par les tubules proximaux et très peu filtré par les glomérules,
est le traceur de choix surtout avant 2 ans (immaturité glomérulaire
et moindre irradiation).
v le Technétium99m-diéthylènetriaminepenta-acétic acide (DTPA),
exclusivement filtré par les glomérules, peut être utilisé après 2
ans si on veut mesurer également la filtration glomérulaire (GFR).
- Le RP est administré par voie intraveineuse directe chez un enfant
non à jeûn, préalablement bien hydraté (en général per os, sinon
perfusion de NaCl sur la base de 15ml/kg), après la pose d'une poche à
urine, voire d'une sonde vésicale.
- Le protocole d'acquisition comprend deux parties : une séquence
angiographique (2 à 4mn) suivie de clichés néphrographiques sur une
durée "voisine" de 45 minutes (30mn au minimum). La durée
des images est de 10 à 20 secondes pour la 2e partie. Les images seront
au format de 128*128 ou 64*64, sur 8 bits de profondeur. Pour le test de
vidange, on injecte du Furosémide à la dose d'1mg/kg en général 15
à 20mn après le début de l'enregistrement. En cas de vidange incomplète,
une image statique post mictionnelle peut être réalisée.
- L'analyse des images fait appel au tracé de zones d'intérêt. On
obtient des courbes activité-temps pour chacun des reins (néphrogrammes)
dont le traitement informatique permet le calcul de paramètres
quantitatifs: mesure de la fonction rénale séparée, temps de transit
parenchymateux, de demi évacuation, activité résiduelle\x{2026}..
2) la scintigraphie osseuse
Les principales indications sont le bilan des pathologies tumorales et
infectieuses. L'interrogatoire d'un enfant étant souvent insuffisant,
voire trompeur et afin de ne pas " passer à côté " d'une
anomalie, on préconise la méthodologie suivante :
2.1 lorsqu'il existe un point d'appel focalisé, et quelque
soit le contexte, réaliser une imagerie planaire 3 temps, centrée sur
la région suspecte, avec :
- une phase angiographique dynamique : 1 image toute les 3 ou 4sec
pendant 1 à 2mn.
- une image statique durant 3 à 4mn, 5mn après la phase vasculaire.
- des images statiques de 500 à 1000Kcps réalisées 2 à 3h après,
voire plus en cas de doute ou après miction si rétention vésicale.
Elle sera systématiquement complétée par un balayage de l'ensemble du
squelette, à la vitesse minimale de 10cm/mn (à la recherche
d'anomalies occultes ou masquées par la douleur principale).
2.2 selon le contexte, compléter par une TEMP centrée sur la
région pathologique dés lors que l'on veut préciser une localisation
et/ou la quantifier (ostéome ostéoïde, lyse isthmique vertébrale ,
pathologies des cartilages de croissance) ou par une imagerie au pinhole
(préférée à la TEMP, pour explorer par exemple une ostéochondrite
de hanche, en prenant soin d'exclure la vessie du champ de la caméra).
3) la scintigraphie à la MIBG
Dans le bilan des neuroblastomes, tumeurs spécifiques à l'enfant, la
scintigraphie à la MIBG-I123 est considérée comme le gold standard.
La méthodologie a fait l'objet d'un certain consensus :
- activité de 4MBq/kg de 123I-MIBG, injectée en IV lente d'au moins
une minute (après un contrôle de qualité qui devra exiger moins de 5%
d'iode libre). Si nécessaire, celle-ci pourra avoir lieu dans la CIP à
condition de bien rincer. Le site d'injection sera noté dans le
dossier.
- saturation de la thyroïde en fonction de l'âge, par une solution
iodo-iodurée (tableau 3). En cas d'allergie à l'iode : préparation
antihistaminique.
- préparation colique et régime spécifique (tableau 4).
- imagerie à 24h, complétée éventuellement par des clichés plus
tardifs (si contamination ou stase digestive), avec une caméra équipée
de collimateurs parallèles HR, une fenêtre centrée sur le pic de
l'iode 123 : soit 159Kev ± 10% soit 159Kev avec une fenêtre à 2 fois
la largeur du pic à mi-hauteur.
- imagerie préconisée : images planaires en format 256x256 et en pré
temps de 10mn minimum, centrées sur : le crâne (FA,FP,PD,PG) le thorax
(FA,FP) l'abdomen (FA,FP) le bassin (FA,FP), complétées si possible
par un balayage corps entier à une vitesse maximale de 10cm/mn. Dans
tous les cas, la totalité des membres doit être vue.
- éventuellement, seul balayage du corps entier à une vitesse de 5 cm/mn,
mais obligatoirement complété par les profils du crâne en mode
statique.
4) les scintigraphies cérébrales
A ce jour, aucun des RP à tropisme cérébral n'ayant d'AMM, en France,
chez l'enfant, ces examens sont réalisés dans le cadre de prescription
magistrale.
Les conditions d'administration et d'acquisition ne sont pas
fondamentalement différentes de l'adulte.
Seules les activités changent en fonction du poids avec une activité
minimale chez le nouveau-né de 74MBq pour les traceurs technétiés et
30MBq pour les traceurs iodés.
Avec les traceurs iodés, une saturation préalable de la thyroïde doit
être réalisée (tableau 3).
On favorisera l'immobilité de l'enfant par les techniques vues plus
haut et l'examen ne devra pas excéder 30mn. Pour cela, on privilégiera
les caméras multi-têtes, si possible petit champ, équipées de
collimateurs Fan Beam-UHR qui permettront d'optimiser le compromis
"sensibilité/résolution" et ainsi de compenser la moindre résolution
et les effets de volume partiel liés à la petite taille de l'organe.
Chez le prématuré ou le nourrisson, on s'attachera à ce que l'enfant
n'ait pas froid pendant la durée de l'acquisition (lampe chauffante) et
on n'hésitera pas à s'adjoindre la collaboration d'un personnel de néonatalogie
si besoin.
IV) Conclusion
Décider de faire de la pédiatrie nucléaire est donc possible, même
dans un service généraliste. Toutefois cela suppose une réorganisation
du temps et de l'espace, un investissement et une formation complémentaire
de l'ensemble du personnel, à tous les niveaux.
Tableau 1.
Fraction des activités par rapport à l'activité adulte
D'après le
" paediatric task group européen de médecine nucléaire
"
|
3 kg = 0.1
|
22 kg = 0.50
|
42 kg = 0.78
|
4 kg = 0.14
|
24 kg = 0.53
|
44 kg = 0.80
|
6 kg = 0.19
|
26 kg = 0.56
|
46 kg = 0.82
|
8 kg = 0.23
|
28 kg = 0.58
|
48 kg = 0.85
|
10 kg = 0.27
|
30 kg = 0.62
|
50 kg = 0.88
|
12 kg = 0.32
|
32 kg = 0.65
|
52-54 kg = 0.90
|
14 kg = 0.36
|
34 kg = 0.68
|
56-58 kg = 0.92
|
16 kg = 0.40
|
36 kg = 0.71
|
60-62 kg = 0.96
|
18 kg = 0.44
|
38 kg = 0.73
|
64-66 kg = 0.98
|
20 kg = 0.46
|
40 kg = 0.76
|
68 kg = 0.99
|
Tableau 2.
activités adulte et activités minimum, en MBqD'après le
" paediatric task group européen de médecine nucléaire
"
|
Radiopharmaceutique
|
adulte
|
minimum
|
99mTc-DTPA(reins)
|
200
|
20
|
99mTc-DMSA
|
100
|
15
|
99mTc-MAG3
|
70
|
15
|
99mTc-pertechnet.(cysto)
|
20
|
20
|
9mTc-MDP
|
500
|
40
|
99mTc-colloide
(foie/rate)
|
80
|
15
|
99mTc-colloide
(moelle)
|
300
|
20
|
99mTc-albumin (cœur)
|
40
|
80
|
99mTc-MAA/microsphères
|
80
|
10
|
99mTc-pertechnet. (meckel)
|
150
|
20
|
99mTc-colloid (reflux
gastro)
|
40
|
10
|
99mTc-IDA (voies
biliaires)
|
150
|
20
|
99mTc-pertechnet. (thyroide)
|
80
|
10
|
99mTc-HMPAO (cerveau)
|
740
|
100
|
99mTc-HMPAO (leucos)
|
500
|
40
|
123I (thyroide)
|
20
|
3
|
123I-MIBG
|
200
|
70
|
67Ga
|
80
|
10
|
Tableau 3
:
protocole de saturation de la thyroïde
(pour les scintigraphies à la MIBG-I123) d'après
M.Wiolland
|
Chaque
jour, de J-3 à J+3, donner , dans un peu d'eau sucrée :
- -
de 0 à 4 mois : une goutte le matin
- -
de 4mois à 2 ans : une goutte matin et soir
- -
de 2 à 10 ans : deux gouttes matin et soir
- -
de 10 à 18 ans : trois gouttes matin et soir
de la
solution iodo iodurée suivante:
- Iode
1,6g
- Iodure
de potassium 3,3g
- Eau
distillée QSP 30g
NB :
préparation antihistaminique si allergie à l'iode
|
Tableau 4 :
préparation colique
(pour scintigraphies à la MIBG, au citrate de Gallium, à
la Somatostatine)d'après M.Wiolland·
|
après 2 ans,
régime sans résidus durant les 3 jours précédant l'injection
du RP
laxatif type
LANSOYL® gelée
- - entre 1 et 2
ans: ½ cuillère à café, 2 fois par jour, à distance
des repas, durant les 3 jours précédant l'injection du RP
- - après 2 ans :
1 cuillère à café, 2 fois par jour, à distance des
repas, durant les 3 jours précédant l'injection du RP
lavement évacuateur
- - entre 1 et 2
ans : MICROLAX ® enfant : 1 tube canule le soir de J1
et le matin de J2
- - après 2 ans
: NORMACOL® LAVEMENT : 1 flacon le soir de J1 et le matin
de J2
|
|