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L'idée Les moyens techniques. A peu près au même moment, la mise au point des SQUID par James Zimmerman, aux Etats-Unis, a apporté au domaine une véritable révolution. Un SQUID, acronyme pour Superconducting Quantum Interférence Device (Dispositif supra-conducteur à interférences quantiques), est une petite boucle en métal supraconducteur, interrompue par un isolant en deux endroits. La supraconductivité, phénomène quantique par excellence, confère à ce type de circuit des propriétés remarquables.En particulier, la tension aux bornes du SQUID est une fonction sinusoïdale du flux magnétique qui traverse la boucle. Ce dispositif est extrémement sensible et permet de mesurer des champs très faibles. Un appareil de magnétoencéphalographie comporte donc une matrice de plusieurs SQUID_parfois plus d'une centaine_refroidis à l'Hélium liquide (-269°).La très basse température étant nécessaoire pour maintenir la supraconductivité. Ce qu'on mesure.
Avantages. Le caractère totalement inoffensif de la technique, sa résolution temporelle élevée (à l'échelle de la milliseconde). Les partisans de la MEG avancent également que les signaux magnétiques sont moins distordus que les signaux électriques par les tissus traversés, et donc qu'ils reflètent plus fidélement l'activité cérébrale. Inconvénients. Comme pour l'E.E.G, les signaux recueillis ne permettent pas de localiser directement et de façon univoque les courants responsables des champs. Le refroidissement à l'Hélium liquide, coûteux et délicat, est l'inconvénient principal de la MEG. La technique impose également une chambre blindée, à l'abri des perturbations magnétiques extérieures (Cage de Faraday). Ces handicaps expliquent la rareté des instruments de MEG (Deux en France). |