| L'artéfact de déplacement
chimique est la conséquence de variations de la fréquence de
résonance (Fréquence de Larmor) de protons situés dans des
environnements chimiques différents. La fréquence de Larmor des
protons de la graisse est inférieure à celle des protons de l'eau. Les
différences de précession au niveau de l'interface EAU/GRAISSE entraîne
un décalage lors du codage par le gradient de
fréquence. Par conséquent, on observe une ligne claire là pou les
signaux graisse-eau se superposent et une ligne noire là ou ils se
séparent. On les rencontrent au niveau des reins, des disques et corps
vertébraux, des régions orbitaires ....... |
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| Comment diminuer cet
artéfact? |
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| Inverser les gradients de codage de
phase et de fréquence (Ce qui inverse simplement l'axe de projection de
l'artéfact)
Augmenter la largeur de la bande passante
(au
détriment du rapport signal/bruit)
Utiliser les séquences de suppression de la
graisse
(Fat-sat ou SPIR) qui mettent justement à profit le
déplacement chimique entre graisse et eau. |
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Le système applique une impulsion de saturation
spectrale à la fréquence de la graisse réduisant ainsi l'intensité
de son signal. |
 Schémas
2-3 |
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 Schéma
4
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Si la saturation de la graisse est choisie,
le système calcule deux pics. L'un à la fréquence de précession de
la graisse, l'autre à celle de l'eau . Le centrage se fait ensuite sur
le pic de l'eau (schémas 2-3 ci-dessus) et une bande de
saturation d'une largeur de 250 Hz est placée sur le spectre de
fréquence sur le pic de la graisse (Schéma 4).
Les fréquences de précession de l'eau et de la graisse varient suivant
l'intensité du champ.
74 Hz à 0.5 Tesla. 130 Hz à 1
Tesla. 220 Hz à 1.5
Tesla |
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